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Les Orléans


Louis-Philippe 1er XX

«Louis - Philippe 1er»

Louis-Philippe : 1773-1850
Dates de règne : 1830 - 1848
Prédécesseur : Henri V
Epouse : Marie Amélie de Bourbon-Siciles 1782 - 1866


Fils aîné de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans et Louise-Marie de Bourbon-Penthièvre, né le 06 octobre 1773 à Paris, partage la mauvaise réputation de son père, dit Philippe-Egalité, qui a été guillotiné à Paris le 06 novembre 1793. Le Duc d'Orléans, cousin de Louis XVI n'avait pas hésité à voter sa mort.

Il affiche un temps ses sympathies pour la Révolution. Il passe ensuite du côté des troupes autrichiennes mais refuse de prendre les armes contre la France. Il entreprend alors de nombreux voyages. Il rentre à Paris dès 1814 et entame une cohabitation délicate avec Louis XVIII et Charles X. Suite à la révolution de juillet 1830, il se pose candidat au trône, ce qui représente une rupture dans le principe monarchique. Nommé le 31 juillet par les députés de l'opposition lieutenant général du royaume, le duc d'Orléans est désigné, après l'abdication de Charles X le 2 août, «roi des Français» sous le nom de Louis-Philippe 1er (et non Philippe VII, titre qui aurait témoigné d'une continuité avec l'ancien régime monarcique devient (il n'est donc pas Roi de France) et adhère au drapeau tricolore. Il gouverne conformément à la Charte rénovée qui reconnaît à la Chambre l'initiative des lois.

Le 02 février 1839, la Chambre est dissoute par le roi après que le ministre, le comte Molé, a offert sa démission à la suite d'un vote "pas assez favorable", une coalition des principaux chefs parlementaires, Odilon Barrot, Dupin, Guizot et Thiers ayant décidé de se débarassé de lui. Le 02 mars 1839 la coalition triomphe aux élections à la Chambre, obtenant deux cent quarante voix contre deux cent aux partisans de Molé. Le roi appelle Soult pour former un ministère, qui démissionnera un an après, le 1er mars 1840. Les 12 et 13 mai 1939 une insurrection blanquiste s'organise à Paris.

En 1809, il épouse la princesse Marie-Amélie de Bourbon, fille de Ferdinand Ier, roi de Naples. Elle est aussi la nièce de la reine Marie-Antoinette et la tante de l'impératrice Marie-Louise.

Ils auront 10 enfants :

  • Ferdinand-Philippe d'Orléans 1810 - 1842 ;
  • Louise-Marie d'Orléans (future épouse de Léopold Ier, roi des Belges) 1812 -1850 ;
  • Marie d'Orléans,(future reine de Wurtemberg) 1813 - 1839 ;
  • Louis d'Orléans 1814 - 1896 ;
  • Françoise d'Orléans 1816 - 1818 ;
  • Marie-Clémentine d'Orléans (future duchesse de Saxe-Cobourg-Gotha) 1817 - 1907 ;
  • François d'Orléans 1818 - 1900 ;
  • Charles d'Orléans, 1820 - 1828 ;
  • Henri d'Orléans, 1822 - 1897 ;
  • Antoine d'Orléans 1824 - 1890.

Avec sa femme, il cultive l'image d'une famille vivant de manière plus bourgeoise que par le passé. En 1840, le pouvoir passe entre les mains de François Guizot qui prône une politique immobiliste. La dynastie des Orléans paraît solidement installée. Elle a remporté plusieurs succès diplomatiques. La fille Louise est devenue première reine des Belges et ses rencontres avec Victoria ont scellé l'entente cordiale.

1848, une année déterminante

Le 14 février Guizot interdit un banquet républicain prévu le 22 février à la mairie du XIIe arrodissement. Le virage réactionnaire du gouvernement provoque un profond mécontentement à l'origine de barricades dans les rues de Paris. L'émeute tourne rapidement à l'insurrection et Louis-Philippe prend fuite en abdiquant, le 24 février 1848, en faveur de son fils. Un gouvernement provisoire après que Lamartine eut proclamé la République avec dans ses rangs Ledru-Rollin, Louis Blanc, Arago et l'ouvrier Albert. Ce gouvernement prend rapidement deux mesures essentielles : la proclamation de la République et l'établissement du suffrage universel.

Le 15 mai une manifestation en faveur de la Pologne s'achève par la prise du Palais-Bourbon, siège de l'Assemblée. Barbés et Huber proclament (de façon subversive et anti-démocratique) la dissolution de l'Assemblée et installent un gouvernement insurrectionnel à l'Hôtel de Ville, avant des arrêtés.

Les 4 et 5 juin à l'occasion d'élections partielles dans le département de la Seine, le prince Louis-Napoléon Bonaparte est élu. Le 21 juin les Ateliers nationaux sont dissous par l'Assemblée. Une insurrection ouvrière se termine dans un bain de sang. Le 5 juillet Godefroy Cavaignac, qui a dirigé la répression en juin, est nommé président du Conseil.

Le 17 septembre, lors d'élections partielles Louis-Napoléon Bonaparte est élu à l'Assemblée nationale dans la Seine, dans l'Yonne, en Moselle, en Charente -Inférieure et en Corse. Le 21 septembre, un banquet démocratique célèbre l'anniversaire de la République de 1792. Le 15 octobre, le remaniement ministériel permet au parti de l'ordre animé par thiers, Bugeaud, Molé et Montalembert de revenir au gouvernement.

Le 12 novembre, est promulguée la nouvelle Constitution votée le 04 novembre. Elle prévoit une assemblée unique de 750 représentants élus pour trois ans au suffrage universel et un président de la épublique, élu pour quatre ans au suffrage universel, mais non renouvelable.

Le 11 décembre cinq candidants se présentent à la présidence de la République : Lamartine, Cavaignac, Ledru-Rollin, Raspail, et Louis-Napoléon Bonaparte le neveu de l'Empereur. C 'est ce dernier qui est élu président de la République avec 74 % des suffrages exprimés. Les ouvriers ayant, par patriotisme, voté pour lui cela explique ce franc succès totalement innatendu.

Meurtri, le souverain qui fut pourtant l'un des plus habile de l'histoire de France a vécu ses dernieres années en exil en Angleterre.

 

G.Briffoteaux (synthèse)

Paris le 01/ 03/2005

 

 

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