Si vous ne voyez pas cette page correctement, cliquez-ici
Inscrivez-vous
moteur de recherche aide

rubrique | les pages histoire | contact | désabonnement | livre d'or | ajouter à vos favoris | en page d'accueil | publicité
la  révolution française
La prise Bastille  

« la prise de la Bastille »


Le 14 juillet, c'est cette quête d'armes qui entraîna les foules tout d'abord aux Invalides où elles s'emparent de 3000 fusils et d'une douzaine de canons puis à la Bastille. Pourquoi la Bastille ? Dépôt d'armes ou symbole de l'absolutisme royal ?

La défense en est assurée par 80 invalides peu motivés, une trentaine de soldats suisses et une vingtaine de canons de calibres divers, le tout aux ordres du Marquis de Launay. Du côté des assaillants, venus pour la majeure partie du faubourg St Antoine, on dénombrait 954 personnes qui reçurent en juin 1790 le titre de vainqueurs de la Bastille".

Après quelques pourparlers avec des représentants « des électeurs » venus négocier avec de Launay, les assaillants dirigés par Hulin, qui deviendra général sous l'empire, prennent d'assaut la forteresse qui capitule au bout de 4 heures (bilan des pertes du coté des assaillant on dénombre une centaine de tués et autant de blessés, côté garnison 4 tués après la reddition).

Le retentissement de la journée est immense. Louis XVI qui apprenait la nouvelle le 15 juillet au retour d'une chasse parut étonné « C'est une révolte ! » dit-il « Non Sire c'est une révolution ...».

Il céda une nouvelle fois et promis de faire retirer ses troupes, le 16 juillet Necker était rappelé comme ministre.

A Paris les électeurs rassemblés créaient la première commune de Paris dont Bailly fut élu maire. La milice bourgeoise prenait le nom de Garde Nationale aux ordres du marquis de La Fayette.

Le 17 juillet Louis XVI accompagné des trois quarts des députés se rendait à Paris. Il y était accueilli par Bailly qui lui décerna la cocarde tricolore (le blanc de la monarchie avait été glissé entre le bleu et le rouge de la ville de Paris).

La monarchie absolue était belle et bien finie; les proches de Louis XVI ne s'y trompèrent pas et ce fut la première vague d'émigration (Comte d'Artois, Prince de Condé, Duc de Bourbon, Duc d'Enghien, Polignac, Broglie, Breteuil).

On libéra alors les sept prisonniers qui s'y trouvaient (4 faussaires, 2 fous et 1 libertin) et on emmena De Launay et ses soldats à l'hôtel de ville.

En chemin, de Launay sera massacré par la populace et sa tête plantée au bout d'un pique défilera dans les rues de Paris. Plus tard dans la soirée, la tête de Flesselle viendra la rejoindre, celui-ci ayant été accusé de n'avoir pas voulu armer la milice.

Paris le 10/03/2004

réagir, écrire

contact | désabonnement | problème technique | ajouter à vos favoris | en page d'accueil | publicité

mise à jour le
 Visiteurs