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les héros de la Contre-Révolution

Baron A.Charette  


« Baron François Athanase Charette de la Contrie 1763 - 1796 »

Fils d'un capitaine au régiment de Brissac-Infanterie, il s'engage dans la marine et participe à la guerre d'Indépendance américaine.

Démissionnaire en 1789, il émigre l'année suivante mais, dégoûté par le luxe de Coblence, revient défendre Louis VXI aux Tuileries le 10 aout 1792.

Retiré dans son manoir de Fonteclause, il y est littéralement assiègé par des bandes de paysans de la région qui le supplient de diriger la croisade contre les bleus. Après plusieurs refus, Charette accepte et rassemble en quelques semaines une petite armée à la tête de laquelle il remporte plusieurs victoires.

Ombrageux et indépendant, il fait le plus souvent bande à part. Après avoir rejoint, le Grande Armée catholique et royale en juin 1793, il s'en sépare après la défaite de Luçon (aout) et ne participe donc pas à la bataille de Cholet et à la virée de Galerne dont le double échec est largement imputable à son "abstention". Après le massacre de Savenay (23 décembre 1793) et malgré les Colonnes Infernales qui dévastent la Vendée, Charette maintient en haleine les troupes républicaines grâce à des opérations de guerilla. Tantôt il est à la tête d'une armée de 10 000 hommes, tantôt il erre avec une poignée de fidèles au milieu des bois.

Ce général catholique surprend par son goût pour les fêtes et les bals qu'il organise notamment au Bois Chevalier, près de Legé, où la rumeur publique prétend qu'il entretient une véritable cour d'amazones.

Son isolement a tout de même un avantage : la "Grande Armée" ayant été écrasée en décembre, Charette est désormais un des seuls chefs militaires à la tête d'un corps dignement constitué (trois mille à quatre mille hommes) et va lutter pied à pied contre les colonnes infernales, notamment celle du général Haxo qui est tué le 17 mars 1794.

Le roi de la Vendée règne dès lors en maîtrre bsolu sur le marais breton. Pourtant son armée est exangue et les républicains partout présents. Conscient de la nécessité de négocier, Charette signe le traité de paix de la Jaunaye le 13 février 1795. Stofflet, qui refuse d'y hadérer et poursuit seul le combat, le dénonce alors comme un traître à la cause royale.

La rivalité entre les deux hommes, qui ne cessera plus jusqu'à leur mort, explique en grande partie l'échec de l'expédition de Quiberon quelques mois plus tard. Stofflet ayant à son tour conclu la paix, c'est au seul Charette qu'il revient de prendre les armes en juin 1795 afin de créer un nouveau champ d'opérations tandis qu'un corps d'émigrés débarque dans la presqu'il de Quiberon.

Hoche ayant pulvérisé l'éphémère réduit royaliste, Charette continue le combat, fort de la promesse du comte d'Artois qui vient d'arriver à l'île d'Yeu avec cinq mille Anglo-émigrés et doit prochainement le rejoindre. La trahison du futur Charles X, qui rembarque pour l'Angleterrele 18 novembre, le laisse isolé face à Hoche. Ulcéré, Charette exhale sa rancoeur dansune lettre adressée alors à Louis XVIII  : Sire, écrit-il, la lâcheté de votre frère a tout perdu. Le "lieutenant-général et généralisime des armées catholiques et royales" (titres que lui a conférés le roi en 1795) ne commande plus dès lors qu'à quelques centaines de fidèles.

Capturé le 23 mars 1796, Charette est fusillé à Nantes le 29.

G.B

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