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     le socialisme
F.Mitterrand


« les nationalisations »

Les insuffisances et les tares du socialisme sont évidentes. On ne remédie pas à un capitalisme injuste par un étatisme qui ajoute à l'injustice l'incompétence et l'incurie.

Et prétendre que « la dictature du prolétariat » débouchera sur « la société sans classes », autogestionnaire et planifiée, est un aussi grand mensonge que celui faisant de la « concentration capitaliste » la meilleure voie vers l'abondance et la liberté pour tous.

Il n'empêche que le socialisme cherche et trouve, à peu de chose près - mais c'est tout un monde ! - le remède au mal capitaliste. Ce socialisme, français, proudhonien, « socialisme à visage humain » et « mutualiste » n'a évidemment rien à voir avec le marxisme, « le ténia du socialisme » (Proudhon). Il va au contraire à la redécouverte et à la reconstitution de l'écologie la plus naturelle et la plus traditionnelle.

1. L'autogestion doit faire revivre une « société conviviale » en arrachant au capitalisme sans entrailles le destin du peuple travailleur. Le retour de la propriété des biens et du pouvoir de décision à la base, à la communauté d'entreprise où tout est à « l'échelle humaine », rejoint notre projet corporatiste. Ici et là, il s'agit de remettre au peuple organisé la libre disposition de lui-même, de son travail et de ses biens.

Malencontreusement, l'égalitarisme démocratique diluant entre tous le droit de propriété et le pouvoir de décision, les collectivisant, rend l'autogestion impossible ; à preuve l'expérience yougoslave ! au contraire, la corporation, organique, hiérarchique, est viable et sûre.

2. La nationalisation doit restaurer l'ordre, la justice et la paix par l'intervention d'un pouvoir indépendant, celui de l'État, comme juge, arbitre, contrôleur et régulateur d'une économie que la liberté des factions affrontées transformait en jungle sauvage. Ce recours à une autorité souveraine, qu'anime le seul souci du bien commun, rejoint notre appel à la Monarchie très chrétienne, seule capable de libérer le peuple travailleur de la tutelle des grands.

Notre nationalisme intégral, c'est la restauration du roi père du peuple, justicier et arbitre entre ses sujets, qui saura retirer au financier les droits exorbitants qu'il s'est accordés, pour confier les intérêts des métiers et professions à tous leurs vrais intéressés. Malencontreusement l'erreur démocratique pourrit le remède et le rend pire que le mal. Car l'État démocratique n'est ni arbitre ni justicier, mais partisan et accapareur. La nationalisation monarchique est une délivrance des partis et des factions ; la nationalisation démocratique est un asservissement qui mène au Goulag et transforme le purgatoire capitaliste en enfer socialiste.

Dommage !  Le socialisme, par religion démocratique, voue le peuple à la misère et à l'esclavage, la démonstration n'est d'ailleurs plus à faire !

Paris le 15/04/2004

 

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