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     le socialisme
assistés en colère


« la lépre du collectivisme »


"Il faut suivre la théorie marxiste..."

Cette déclaration ne date pas d'une centaine d'année mais de fin 1999. Ces belles paroles si criardes à nos chères petites oreilles ont été prononcées lors du 21° congrès de l'Internationale socialiste par ce non moins très (peu) cher premier ministre trotskiste, monsieur Lionel Jospin le 08 Novembre 1999...

La « Révolution tranquille » est, dans toutes les sociétés libérales, l'œuvre de gouvernements ouvertement socialistes ou impressionnés par les thèses socialistes.

Prenant le contre-pied de l'éthique capitaliste, de profit maximum, d'initiative, de risque, de concurrence et d'insolente inégalité, elle diffuse un sentiment de suspicion et d'envie, paralysant, culpabilisant les riches, excitant les revendications et l'orgueil des pauvres. Le grand capitalisme n'en est ni affecté ni atteint; il dissimule ses profits et sa puissance.

Les petites et moyennes propriétés et entreprises sont directement touchées, découragées de toute initiative, arrêtées dans leur développement, étroitement contrôlées et pressurées par le fisc. Au contraire, les masses de fonctionnaires et de salariés voient croître leurs droits et augmentent leurs revendications à proportion de leur faible rendement ou de leur inutilité. Au bas de l'échelle cependant rien n'est changé. Si les plus riches s'enrichissent encore, les plus pauvres, exclus de la redistribution socialiste, sont appauvris par la collectivisation et l'inflation.

L'échec du socialisme suédois est instructif, après que sa prétendue réussite eut tant enflammé les esprits. Le socialisme mou est le lieu du désespoir.

Une bureaucratie gigantesque et tentaculaire, recrutée parmi l'électorat socialiste, réduplique dans l'administration d'État l'organisation hiérarchisée de la technocratie capitaliste. Et voilà deux monstres gestionnaires au lieu d'un seul, pour dévorer de connivence la substance des nations. Les dernières vertus que le capitalisme entretenait encore, l'effort, l'épargne, l'invention, l'intérêt se corrompent et il ne reste plus rien de l'homme antique ou de l'homme économique moderne, qu'un consommateur revendicateur et contestataire.

La révolution marxiste, la seule qui aille jusqu'au bout, a cela de bon qu'elle dissipe d'un seul coup l'illusion socialiste, mais elle a de mauvais qu'on ne s'en débarrasse plus jamais. Elle fait goûter aux peuples l'expérience de la liberté et de l'égalité pour tous : c'est la famine et c'est la mort. Elle les fait alors remonter à la vie au prix du sacrifice de leurs chimères : l'État-Parti, l'État-Patron, l'État-Profiteur universel s'assure le monopole de la richesse et de la liberté, donnant aux peuples l'ordre et la paix d'un total esclavage.

Les défauts du système sont trop connus: rigidité et sclérose des structures, inadaptation de l'offre à la demande, ici excédents et là pénurie, marché parallèle, concussion à tous les étages, irresponsabilité. Et pour combattre les tentations de la misère et du désespoir, pression idéologique, xénophobie et savante terreur envoyant les éléments réactionnaires en camp de concentration ou à la mort.

Le socialisme, c'est l'enfer !

Paris le 30/03/2004

 

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