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L'histoire fangeuse du mitterrandisme...

 


«Mitterrand...le Président»

Une fois de plus, François Mitterrand remonte la pente et, en 1979, au congrès de Metz, il bat Michel Rocard. En 1981, à 64 ans, il se présente une nouvelle fois à la présidence de la République.

Les nationalisations seront effectuées et l'Etat acquiert 100 % des actions des entreprises concernées, alors que Jacques Delors, le père de Martine Aubry, et Michel Rocard souhaitent qu'il n'en contrôle que 51 %.

En 1982-1983, les révisions seront déchirantes et irréversibles. La réalité internationale a imposé ses lois et les gouvernements qui succéderont à celui de Pierre Mauroy, le maire de Lille, reverront à la baisse les ambitions sociales des premiers mois de l'exercice du pouvoir. Les promesses formulées avant 1981 ne seront jamais rappelées, personne n'y songe, une sorte de pragmatisme consensuel s'établit. Les années de cohabitation symboliseront ce nouveau "réalisme".

Ce qui fonda l'idéologie de la gauche disparaît et François Mitterrand entérine ce changement de cap, l'inscrivant dans l'Histoire comme une fatalité. Le lien entre progrès technique et progrès social a été rompu définitivement, croissance ne rime plus avec emploi, et l'écart entre les revenus financiers et salariaux ne cesse de se creuser. François Mitterrand appose l'estampille socialiste à un libéralisme de fait et ôte peu à peu sa substance au mouvement qui l'a porté au pouvoir.

Paris le 15 mai 2000

 

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